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Cycle « Ô Boulot ! » > Le temps des ouvriers

banniere o boulot vendredi

Un cycle de projections proposé par la Médiathèque Voyelles et la Pellicule Ensorcelée, en partenariat avec Ardenne Métropole et le Réseau des médiathèques communautaires.

Le travail au cinéma : une exploration collective

Ô Boulot est un nouveau cycle de projections pensé pour explorer la manière dont le cinéma filme le monde du travail. Chaque rencontre propose une sélection de films – entre fiction et documentaire – suivie d’échanges conviviaux pour réfléchir ensemble à ce que le cinéma dit, montre ou passe sous silence sur les réalités professionnelles.

Nous ouvrons ce cycle avec Le temps des ouvriers, une thématique fondatrice qui nous plonge dans la représentation du monde ouvrier, entre archives historiques et fictions engagées. Viendront ensuite d’autres volets autour des métiers de bouche, des artistes, des paysans…

Un rendez-vous entre films et réflexion

Le cycle Ô Boulot invite à penser ensemble les mutations du monde professionnel, à travers les regards singuliers de cinéastes qui interrogent les conditions de travail, les luttes, les solidarités et les résistances.
Une initiative ancrée dans la réalité sociale de notre territoire, pour remettre les récits de travail au centre de l’écran.

Programme vendredi : 
19 h Les ouvriers quittent l’usine de Harun Farocki suivi d’un échange autour d’un casse-croute
20h30 La grève de Sergeï Eisenstein

Entrée gratuite

Les Ouvriers quittent l'usine

1995 | 36 min | Allemagne

Réalisation : Harun Farocki

Production : BPI

Résumé

À partir du premier film Lumière et à travers un siècle de cinéma, les images de l'ouvrier à la place historique de l'évènement.

La grève

1924 | 78 min | U.R.S.S

Réalisation : Sergei Eisenstein

Production : Proletkoult | Goskino

Résumé

En 1912, dans l'Empire russe, les ouvriers d'une usine sont poussés à bout par des conditions de travail éreintantes, et des espions choisis parmi le lumpenprolétariat sont chargés de dénicher les meneurs syndicalistes. Un ouvrier est accusé à tort d'avoir volé un micromètre. Sous la pression, il se pend. Ses collègues décident de se mettre en grève, mais celle-ci est réprimée de manière sanglante par l'armée tsariste.