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Gacaca, revivre ensemble au Rwanda

2002 | DV | 55'0 | France | Couleur


Production : Dominant 7
Réalisation  : Anne Aghion
Image : Mathieu Hagnery | James Kakwerere
Montage : Nadia Ben Rachid | Anne-Marguerite Monory
Son : Pierre Camus

Résumé

Au printemps 1994, 800 000 Rwandais sont massacrés au cours du génocide contre l’ethnie Tutsi. Huit ans après ce génocide, ce film relate la tentative de réconciliation des Rwandais, à travers une forme de justice traditionnelle, le Gacaca. Ces histoires traumatisantes nous aident à comprendre les problèmes cruciaux auxquels sont confrontés les Rwandais dans leur quête de vérité, de justice, et dans leur effort de pardonner l’inacceptable.

A l’origine des juridictions Gacaca Les juridictions Gacaca sont une adaptation moderne d’une méthode rwandaise traditionnelle de résolution des conflits, qui prévoyait des réunions de la communauté pendant lesquelles la justice était rendue grâce à la médiation et à l’arbitrage des personnes intègres ou des sages. La traduction littérale du Kinyarwanda se dirait “justice sur l’herbe,” en référence à ces réunions qui avaient lieu en plein air. Il y a plusieurs interprétations des fonctions des Gacaca du passé. Beaucoup disent qu’elles n’étaient utilisées que pour résoudre des conflits civils; d’autres estiment qu’elles jugeaient des infractions plus sérieuses, y compris des crimes de sang. Pendant la colonisation belge, des tribunaux basés sur le droit occidental se sont généralisés afin de résoudre la plupart des problèmes légaux. Néanmoins, dans beaucoup de régions, les Gacaca traditionnelles ont continué d’exister jusqu’à aujourd’hui. Une loi sur les juridictions Gacaca a été votée en 2001.

"Gacaca, revivre ensemble au Rwanda ?" sorti en 2002, a été extrêmement bien reçu dans le monde entier. Variety l’a appelé "Un documentaire impressionnant". Dans Libération, Christophe Ayad écrivait : "Elle interroge rescapés et bourreaux avec pudeur et justesse … Au final on se pose plus de questions qu’on n’a de réponses, et c’est tout l’intérêt de ce documentaire." Selon Catherine Humblot du Monde : "Anne Aghion filme sans à priori. Approche ouverte, humaine, elle veut comprendre comment on fait pour vivre ’avec ce qui s’est passé’." Jean Leclerc sur La Radio Suisse Romande disait : "…N’hésitez pas un seul instant à regarder ce documentaire…un film essentiel…"

http://dominant7.free.fr

Date de diffusion :



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