Production :SOFIDOC, R.T.B.F. (Télévision belge), WIP (Wallonie Image Production)
Réalisation :Moon Howe Sarah
Scénario :Moon Howe Sarah
Image :Ahmed Kassim
Montage :Brusseleers Karim
Musique :Daan | Cominotto Ad
Son :Ferrasson Michaël | Osinski Fabrice
Comment tenir le coup suite à l’annonce de l’handicap de son enfant ?
Cette nouvelle est comme un raz de marée, quelque chose qui vous fait vous vider de votre sang. Tout ce qu’on a rêvé éclate face à ce drame qui s’empare de votre vie.
Et puis, très vite, c’est autre chose qui prend le relais.
"Pour rester vivante, j'ai filmé au quotidien ce que je vivais avec mon fils et je suis partie en tournée avec une troupe de danseuses quelques jours par mois pendant deux ans. Si je voulais aider mon petit, je devais aussi penser à moi".
C’est d’abord aux parents que les hôtesses de l’air conseillent de placer le masque à oxygène en cas de dépressurisation, et puis sur leurs enfants.
Ce documentaire est le point de vue subjectif de la réalisatrice touchée de plein de fouet par les difficultés de son enfant et son "bricolage de vie" pour tenir le choc. Oscillant entre vie de famille et tournées, les images montrent le clivage mis en place par la mère pour ne pas être entièrement happée par le handicap de son fils et rendre leur quotidien le plus heureux possible.
Pour faire entendre sa voix, Sarah Moon Howe utilise un langage très personnel à partir d'éléments explosés mêlant archives familiales, images du quotidien, scènes oniriques, vidéos médicales (caméra reliée à un électro-encéphalogramme), images super 8 illustrant les rêves et les angoisses, raccourcis symboliques en animation, reportages réalisés lors de la tournée "Nightshade", et bande sonore de Ad Cominotto et Daan qui viennent universaliser un sujet encore tabou.
Réalisation :Moon Howe Sarah
Scénario :Moon Howe Sarah
Interprétation :Moon Howe Sarah
Image :Defosse Philippe | Moon Howe Sarah
Montage :Christophe Anne | Bénnarosch Deborah
Musique :Liefooghe Daniel
Son :Heymans Paul
Je fais du strip-tease depuis mes 22 ans. J’avais besoin de sentir mon corps et mes limites. Je voulais voir et être vue. Je voulais explorer ma féminité à travers les regards des autres. Je voulais me brûler les ailes, sentir la peur et au bout de chaque nuit, en réchapper. Pendant toutes ces années, j’ai filmé en super 8 noir et blanc ce que je découvrais dans ce monde souterrain. Les femmes à la fois fragiles et fortes, les spectateurs, les patrons de bar, l’amitié entre les filles, la difficulté d’arrêter ce métier et l’urgence de se sentir exister. Ce film est un témoignage, une tranche de vie.
Avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Communauté française de Belgique et des Télédistributeurs wallons Avec le support du Centre National de la Cinématographie et la collaboration d’ARTE France.
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