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The Host

2006 | 20 | 1'0 | Corée du Sud


Production : Showbox/Mediaplex inc – Choi Yong-bae
Réalisation  : Joon-ho Bong
Scénario : Joon-ho Bong | Won-jun Ha | Baek Chul-huyn
Interprétation : Song Kang-Ho | Bae Doona | Hae-il Park
Image : Kim Hyung-Goo
Montage : Kim Sun-min
Musique : Lee Byung-Woo

Résumé

À Séoul, Park Hee-bong tient un petit snack au bord de la rivière Han où il vit avec les siens. Il y a son fils aîné, l’immature Gang-du, sa fille Nam-joo, une championne malchanceuse de tir à l’arc, et Nam-il, son fils cadet éternellement au chômage. Tous idolâtrent la petite Hyun-seo, la fille unique de Gang-du.Un jour, un monstre géant et inconnu jusqu’à présent, surgit des profondeurs de la rivière. Quand la créature atteint les berges, elle se met à piétiner et attaquer la foule sauvagement, détruisant tout sur son passage.

« Bong Joon-ho réussit la comédie-thriller écolo-horrifique la plus démentielle qui ait jamais été faite. Normal, c’est sans doute la première. » Grégory Alexandre, Rolling Stones « (...) l’un des meilleurs films de monstres (...) mixant allègrement l’épouvante, la comédie, l’action, la science-fiction, le drame et la satire sociale. Un vrai bonheur ! » Gilles Penso, L’Écran Fantastique The Host, c’est le nouveau film à grand spectacle coréen qui se moque ouvertement du film à grand spectacle. C’est l’humour coréen mêlé à l’efficacité de son cinéma qui décrédibilise définitivement un récent Godzilla américain. (…) Qui pourrait se moquer ainsi délibérément de l’Amérique si ce ne sont les Coréens qui subissent leur hégémonie colonialiste depuis les années 50. Au point techniquement puisque leur cinéma est aussi efficace que celui de leurs occupants, ils ont aussi très vite appris. Merci, les ricains pour cette contre-leçon totalement décalée et ouvertement critique sur l’ego-nationalisme nauséabond dont Hollywood s’est fait le fer de lance. Bref, les auteurs prennent à contre-pied les codes conventionnels du cinéma hollywoodien pour en brosser une critique acerbe et savoureuse tout en affirmant leur propre identité. Car au fond, le monstre amphibie n’est qu’un prétexte, là au second plan pour foutre la frousse aux personnages et parfois au public (ses apparitions restent bien mises en scène). (…) Ce n’est donc pas seulement contre Hollywood que le cinéma coréen se rebelle, la fin de la loi sur les quota de films nationaux annonçant sérieusement la mort des « petits » auteurs coréens. C’est contre le système américain tout entier. Et c’est un véritable brûlot que l’on lit entre les images, une dénonciation de cinquante années d’occupation, d’abus et d’iniquité. Que valent les vies de centaines de Coréens morts lors de l’attaque initiale du monstre, lorsqu’un officier de l’armée américaine a perdu le bras en combattant courageusement le monstre et en contractant le virus. (…)Une tragi-comédie catastrophe à déguster pour les plus fins palais. www.cinasie.com « (…) « The Host » se révèle un spectacle assez réjouissant, variation attendue, mais exécutée avec beaucoup de savoir-faire et de malice, autour d’une famille de déclassés confrontée à un épouvantable lézard géant parfaitement amphibie, ingurgiteur (et à l’occasionrégurgiteur) d’humains.(…) » Pascal Merigeau, Le Nouvel Observateur

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