Production : Argos Films
Réalisation : Chris Marker
Image : Sacha Vireny
Musique : Pierre Barbaud
« Je vous écris d’un pays lointain. On l’appelle la Sibérie. A la plupart d’entre nous, il n’évoque rien d’autre qu’une Guyane gelée, et pour le général tsariste Andréiévitch, c’était « le plus grand terrain vague du monde». Il y a heureusement plus de choses sur la terre et sous le ciel, fussent-ils sibériens, que n’en ont rêvées tous les généraux. Tout en vous écrivant, je suis des yeux la frange d’un petit bois de bouleaux, et je me souviens que le nom de cet arbre, en russe, est un mot d’amour : Biriosinka ». Un « essai à la fois historique et politique encore qu’écrit par un poète. » André Bazin, « Chris Marker, Lettre de Sibérie », France- Observateur, 30 octobre 1958.
C’est quoi un chef-d’œuvre, la question se pose à la vision de cette heure avec Chris Marker. Voilà donc un film politique, poétique, décalé, comique où Chris Marker passe de la forme filmée à la forme du dessin animée sans se soucier de la « bien-pensanse ». Si un chef-d’œuvre c’est d’abord l’étonnement, alors oui, ce film est un chef-d’œuvre.
Date de diffusion :
Abonnez-vous à notre newsletter.