Production :Un film à la patte
Réalisation :Rechard Catherine
Image :Rodriguez Grégory
Montage :Nieuviarts Grégory
Musique :Barnes Steven | Jousse Thomas
Son :Pernet Grégory
De prison en prison, plusieurs fois par semaine, des avocats se rendent au parloir pour rencontrer les clients qu’ils accompagnent dans leur détention, assurant ainsi une forme de « service après-vente ». A l’intérieur des murs, des détenus s’emparent du droit et entreprennent seuls des procédures juridiques et contentieuses ouvrant pour certains de nouvelles perspectives.
Le film Ai-je le droit d’avoir des droits aborde la prison sous l’angle mal connu du droit, en réponse à la croyance largement répandue, selon laquelle les condamnés en seraient privés dès lors qu’ils sont incarcérés. Dans le sillage d’anciens détenus, de détenus et de leurs avocats, le film s’intéresse à l’exercice du droit à l’intérieur de la prison. La présence de l’avocat à l’intérieur des murs constitue une forme de veille de la société sur la prison et favorise cette incursion des citoyens que les détenus appellent de leurs vœux. Le droit s’y élabore en opposition au populisme pénal. La question du droit des détenus serait donc politique par essence, le reflet d’un choix de société.
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