Réalisation :Michel Ariane | Boursier-Mougenot Céleste | Galerie Balak
La vidéo a été commandée à Ariane Michel par François Quintin (alors directeur de la Galerie Xippas) à l'occasion de l'installation de l’œuvre "From Here To Ear" de Céleste Boursier-Mougenot, dans le cadre de son exposition personnelle en 2008. Ariane Michel a librement réalisé la vidéo (choix de réalisation, cadrages, montages, etc.).
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Réalisation :Galerie Balak | ANTAR Ziad
Musique :Haber Charbel
La série de vidéos Night of Love, débutée en 2009, rassemble différentes interprétations de l’une des chansons les plus célèbres d’Oum Kalthoum, Laylit Hobb. Pour chaque opus, un extrait de cette chanson populaire, ancrée dans la mémoire collective du monde arabe, est repris par des musiciens aux origines et aux styles très différents. Dans Night of Love 2, c’est Charbel Haber, jeune musicien très actif sur la scène musicale libanaise alternative, qui interprète à la guitare électrique la chanson, en rendant hommage à Omar Khorchid, célèbre guitariste égyptien qui a joué aux côtés de la chanteuse.
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Réalisation :Galerie Balak | Marclay Christian
Réalisée au Wexner Art Center, The Ohio State University, Columbus, USA. Vidéo montage de scènes de films différents (personnages au téléphone). Telephones propose un collage de brefs extraits de films. Tous les personnages accomplissent des actions semblables, en apparence anodines. Cette succession révèle cependant des émotions multiples : surprise, désir, colère, incrédulité, peur, excitation, ennui. Associées, ces images disparates donnent le sentiment d’une seule et même conversation. Elles sont unifiées par l’humour et la dimension narrative du montage, qui fait dialoguer images en noir et blanc et en couleur, sonneries, bips et voix, sauts temporels, ruptures de ton, créant une nouvelle composition visuelle et sonore.
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Production :Musée les Abattoirs, Toulouse
Réalisation :Galerie Balak | Chaffort Julie
Réalisation :Trouillet Céline | Galerie Balak
Song n° 7, une lesbienne androgyne interprète la chanson d’amour Je ne veux qu’elle de Marc Lavoine. L’artiste ne démontre-t-elle pas ainsi l’équivalence des désirs, qu’ils soient homosexuels ou hétérosexuels ?
Song n° 8, une femme habillée en costume traditionnel alsacien interprète une traduction alsacienne de I will survive de Gloria Gaynor. L’hymne disco américain, devenu communément un hymne de résistance de la culture gaie face aux ravages du sida et aux Cabaret Vert 2019 - Programmation IDeal Cinéma discriminations, est ici déplacé sur une langue et une culture régionale, posant la question de sa survie face aux langues majoritaires.
Song n°9, une dame âgée, nommée Marguerite, interprète Étoile des neiges, chanson populaire de sa jeunesse interprétée par Line Renaud, sur un fond de paysage montagnard.
Les paroles de la chanson, qui expriment le souhait de son interprète de se marier avec un bel et jeune montagnard entrent ici en contradiction avec la femme filmée, donnant une image en acte de la nostalgie.
Céline Trouillet est une artiste qui pratique la vidéo. Elle privilégie un format spécifique, celui du « portrait chantant », inspiré tant par le karaoké que par le format des chansons populaires. Malentendante, l’artiste aurait aimé, plus jeune, pouvoir devenir chanteuse à l’instar des chanteuses populaires vues dans les clips vidéo de sa jeunesse. De son propre aveu, les problèmes de communication ou identitaires qu’elle a pu expérimenter ont inspiré sa pratique : ses vidéos sont autant d’occasions, par effet de juxtapositions ou déplacements de codes et références culturelles, pour rendre visibles – ou plus précisément audibles - des groupes minoritaires.
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Réalisation :Achour Boris | Galerie Balak
Réalisation :Just Jesper | Galerie Balak
Jesper Just utilise le langage cinématographique et les codes du genre hollywoodien tels que le film noir, le mélodrame ou encore la comédie musicale qu’il transpose dans le domaine des arts plastiques. L’action se situe dans la bibliothèque d’un gentleman’s club dont les membres silencieux et immobiles attendent, chacun assis devant une table sur laquelle se trouve un téléphone. Après quelques longues secondes, le téléphone d’un vieil homme sonne enfin. A l’autre bout du fil, un jeune homme lui fredonne I Don’t Want to Set the World on Fire, une chanson des Ink Spot, un quatuor américain des années 1930 : « J’ai cessé de rêver des clameurs du monde. Je voudrais juste que tu m’aimes. Que tu m’avoues que notre trouble est le même. Crois-moi, c’est mon vœu suprême ». L’atmosphère se charge alors d’une intensité dramatique entre érotisme et amour filial, Jesper Just jouant sur l’équivocité de la relation entre les deux hommes.
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Réalisation :Kaeppelin Josephine | Galerie Balak
Interprétation :Nussbaum Jake | Glennon Cat | Colosi David
Toutes les phrases de la vidéo ont été entendues ou lues durant un temps de résidence à NY entre Février et Avril 2015. L'artiste les a collectées, sélectionnées puis organisées pour créer la vidéo. La pratique de Kaeppelin est continuellement à la recherche de nouveaux contextes à travers les actes de traduction et s’enracine dans la langue et l’écrit.
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Réalisation :Urbonas Gediminas | Urbonas Nomeda | Galerie Balak
Film réalisé pour le Projet Villa Lituania (Pavillon Lituanien pour la 52ème Biennale de Venise). Les véritables ambassadeurs de Lituanie se tiennent devant le ministère lituanien des Affaires étrangères à Vilnius et chantent une douce chanson de protestation sous la forme du hit populaire « Una Paloma Blanca ».
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Réalisation :PONG Elodie | Galerie Balak
Réalisation :Dong Song | Galerie Balak
Réalisation :Oulab Yazid | Galerie Balak
Réalisation :Huyghe Pierre | Galerie Balak
Vidéo aussi brève qu’efficace, Dévoler est un concentré de la démarche de Pierre Huyghe, artiste pluriel et inventif en quête de réunir le rêve et la réalité. Composée de deux séquences de dix secondes dépourvues de titrage et de générique, Dévoler restitue un geste aussi simple et fugitif que subversif, inverse à celui de « voler », qui nous invite à réévaluer notre interprétation du monde, perturbe notre entendement et fait glisser la réalité vers la fiction. Le don, considéré dans la plupart des traditions comme un acte positif, apparaît ici comme menacé de répréhension. En effet, en ajoutant un élément à une réalité, semble-t-il, équilibrée, l’artiste ne vient-il pas gêner l’ordre des choses ? Chloé Orveau
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