Production : Légende Entreprises/Alain Goldman
Réalisation : Olivier Dahan
Scénario : Olivier Dahan
Interprétation : Marion Cotillard | Jean-Pierre Martins | Gérard Depardieu | Sylvie Testud | Emmanuelle Seigner | Jean-Paul Rouve
Image : Tetsuo Nagata
Montage : Richard Marizy | Yves Beloniak
Musique : Christopher Gunning
Son : Laurent Zeilig
De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures, de Belleville à New York, l’exceptionnel parcours d’Edith Piaf. À travers un destin plus incroyable qu’un roman, découvrez l’âme d’une artiste et le coeur d’une femme. Intime, intense, fragile et indestructible, dévouée à son art jusqu’au sacrifice, voici la plus immortelle des chanteuses...
« Piaf a de quoi intimider. Olivier Dahan ne se gêne pas et fonce, comme à Hollywood. Son film renforce volontiers la légende, non sans dévoiler tout de même quelques vérités dérangeantes avec un souci manifeste du détail. Lyrique voire enflammée, partiale mais précise, voilà ce qui fait la force de cette biographie. Impossible de dissocier l’existence de Piaf et son œuvre, tour à tour tragique et joyeuse. Sa voix contient sa vie, hautement romanesque. (…) Et la Cotillard, alors ? Le fait qu’elle ne puisse donner de la voix la contraint et l’incite en même temps à s’exprimer autrement, dans un registre proche du cinéma muet – le souvenir de Lillian Gish plane un moment. Si l’actrice touche autant, c’est surtout parce qu’elle est fidèle à l’esprit de la Môme : elle se donne à fond, sans compter. Maquillée, méconnaissable ou non, Marion Cotillard donne l’illusion de risquer sa peau dans cette incarnation. » Jacques Morice, Télérama « (…) Le film adopte donc le parti pris d’un récit éclaté qui nous fait sauter d’une époque à l’autre. Les fragments émergent à la surface et se suturent entre eux selon une ligne de crête émotionnelle qui prend le mythe chansonnier et l’imagerie constituée pour ce qu’ils sont : des clichés qui font tourner la tête. Cette construction, outre sa virtuosité absolue, nous met au contact par ruptures brutales, choquantes avec différentes étapes de la carrière de Piaf et surtout différents états physiques entre la gamine élevée par des putes et la vieillarde précoce à cheveux orange laminée par les baffes dans la gueule et les coups du sort. Cette approche désynchronisée donne au film sa dimension rapsodique, rythmique, rimée, montée à l’oreille, en fonction de pulsations secrètes qui nous font entrer en résonance avec les chansons, leur matière vibratile branchée sur on ne sait trop quelle boîte noire du psychisme de masse.(…) » Didier Peron, Libération
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