Réalisation : Jesper Just | Galerie Balak
Jesper Just utilise le langage cinématographique et les codes du genre hollywoodien tels que le film noir, le mélodrame ou encore la comédie musicale qu’il transpose dans le domaine des arts plastiques. L’action se situe dans la bibliothèque d’un gentleman’s club dont les membres silencieux et immobiles attendent, chacun assis devant une table sur laquelle se trouve un téléphone. Après quelques longues secondes, le téléphone d’un vieil homme sonne enfin. A l’autre bout du fil, un jeune homme lui fredonne I Don’t Want to Set the World on Fire, une chanson des Ink Spot, un quatuor américain des années 1930 : « J’ai cessé de rêver des clameurs du monde. Je voudrais juste que tu m’aimes. Que tu m’avoues que notre trouble est le même. Crois-moi, c’est mon vœu suprême ». L’atmosphère se charge alors d’une intensité dramatique entre érotisme et amour filial, Jesper Just jouant sur l’équivocité de la relation entre les deux hommes.
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