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BERLIN ALEXANDERPLATZ - Epilogue – Rainer Werner Fassbinder : mon rêve du rêve de Franz Biberkopf (E

1979 | 22 | 111'0 | Allemagne


Production : Bavaria Atelier, RAI pour WDR
Réalisation  : Rainer Werner Fassbinder
Scénario : Rainer Werner Fassbinder
Interprétation : Günter Lamprecht | Hanna Schygula | Barbara Sukowa | Gottfried John | Brigitte Mira | Franz Buchrieser
Image : Xaver Schwarzenberger
Montage : Juliane Lorenz | Franz Walsch
Musique : Peer Raben

Résumé

Franz est à l’asile psychiatrique. Il voulait redevenir honnête, mais comment est-ce possible dans ce monde ? Maintenant qu’il n’a plus de vie à vivre, il rêve d’une autre vie. Mais il se voit dans ses rêves comme un homme arrogant, irresponsable, insolent mais aussi lâche et plein de faiblesses. Comment porter toute la culpabilité de la société sur ses épaules ? A la fin de sa vie, un nouveau Biberkopf peut naître, un Biberkopf brisé, mais enfin homme sans histoire.

« Rainer Werner Fassbinder comparait sa filmographie à une maison, et découvrir Berlin Alexanderplatz sied à l’image architecturale et domestique, comme si, le plan de l’édifice était révélé. Sa structure est aussi familière, personnages et motifs de cette série monumentale hantant dès le début l’œuvre du plus grand cinéaste allemand après 1945 : prostituées, ménage à trois, sacrifice individuel, scènes d’ivresse… autant de pièces à visiter. On se sent chez soi, comme dans une maison natale, au sein de ce film en treize épisodes et un épilogue : un sous-tire illustrant le talent de Fassbinder à poursuivre des idées opposées. Berlin Alexanderplatz sera donc choral, multimédia, distancié, mélodramatique et désespérément personnel. (…) Berlin Alexanderplatz s’achève sur une fantasmagorie, un film autonome, un commentaire très libre de l’auteur. Franz Biberkopf y fait un rêve, descente dans un enfer baroque et queer, d’abattoirs nazis et de tréteaux brechtiens, où ses proches sont à l’ombre des anges, où la christologie côtoie la bombe atomique sur fond de Kraftwerk et de Janis Joplin. Annonçant "Querelle", ce collage en écho à Döblin surligne peut-être les thèmes passés en contrebande dans la série, mais demeure sublime de sensibilité écorchée. » Léo Soesanto, Les Inrockuptibles, 2 octobre 2007.

www.fassbinderfoundation.de

Date de diffusion :



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